L’interview de Laetitia Butera

Blank
Natacha Colard
Mis à jour le
8/3/21

Peux-tu te présenter ?

Je m'appelle Laetitia Butera, j'ai 33 ans et suis diplômée d'école de commerce. Assez rapidement dès mes premiers emplois, je me suis tournée vers des sujets de gestion de projets digitaux (chez Orange Business puis en Agence web). Je me suis très vite aperçue que travailler sur des produits numériques avec des équipes de développeurs et webdesigners était quelque chose qui me plaisait beaucoup. C'est dans ce domaine que je devais continuer !

C'est lors de ma dernière expérience chez Edenred que j'ai eu la chance d'aller plus loin en m'orientant  sur un poste purement produit. J'ai participé très activement à la création de l'équipe produit au sein de cette entreprise, en découvrant un nouveau métier : celui de la QA (quality assurance). Pour ceux pour qui ces deux lettres sont un mystère, c'est en fait quelque chose d'assez simple : le rôle d'un QA est de travailler en étroite collaboration avec les chefs de projet et les développeurs pour s'assurer que tous les outils développés fonctionnent correctement et que toutes les mises en production soient le plus sécurisées possible. L'objectif final est de proposer à l'utilisateur la meilleure expérience possible ! Après avoir passé 4 ans à construire des process et organiser une équipe, j'ai eu envie de m'envoler vers de nouveaux challenges. C'est donc comme ça que j'ai rejoint Blank en tant que freelance début janvier. Mon rôle est de renforcer l'équipe produit et l’accompagner sur des sujets de tests et qualité de l'application.

Depuis quand es-tu freelance ? Pourquoi ?

Je suis freelance depuis janvier 2021, Blank est donc ma première mission ! C'est un process qui m'a pris quelques mois de réflexion.

J'ai plusieurs amis qui s'étaient récemment lancés dans le Freelancing (sur des métiers similaires de product management) et pour qui l'aventure se passait bien. Cela a été un premier déclencheur.

J'ai commencé à me pencher sérieusement sur la question, à échanger avec d'autres freelances, à sonder un peu le marché sur mon métier (la QA). Je me suis rendue compte que c'était un domaine propice au freelancing et qu'il y avait beaucoup de missions intéressantes, notamment dans des start-ups.

En parallèle, cela faisait 7 ans que j'étais dans la même entreprise, 10 ans que j'étais salariée. J'avais envie d'un nouveau challenge.

Être freelance est quelque chose qui m'a toujours beaucoup attiré notamment pour une raison de flexibilité. J’ai senti que c’était le bon moment pour m’engager dans cette nouvelle aventure, je me sentais désormais assez légitime. J'ai donc décidé de sauter le pas pour clôturer l’année 2020 !

Le choix du freelancing est-il source d'épanouissement pour toi ? Pourquoi ?

Oui ! Le freelancing est clairement une source d'épanouissement en ce qui me concerne. Cela m'a permis plusieurs choses.

Sur le plan professionnel, c'est une manière pour moi de pouvoir être en contact avec différents types d'entreprises, ayant des contextes, des histoires et des contraintes multiples. Cela me permet ainsi de voir des situations variées m'aidant à toujours continuer d'apprendre sur mon domaine d'expertise. Je trouve que c'est également un bon moyen de se challenger : on essaie toujours de rester au meilleur niveau pour son client et en évolution permanente sur son métier.

Sur le plan personnel, j'ai une deuxième activité en parallèle : je suis également professeure de yoga. Être freelance me permet donc plus de flexibilité et plus de temps pour mieux gérer cette deuxième activité en parallèle.

Constates-tu des différences avec tes homologues masculins freelances du secteur ?

C'est une très bonne question. Je me faisais d’ailleurs une réflexion à ce sujet très récemment. La réponse est non ! Je ressens beaucoup moins les écarts de rémunération homme/femme en tant que freelance que lorsque j'étais salariée. Comme si le sujet de la rémunération était beaucoup moins tabou dans le freelancing que dans le salariat (peut-être dû au fait qu'en tant que freelance, nos profils sont sur des sites tels que Malt, Crème de la crème etc, et nos tarifs sont affichés ouvertement donc transparents).

Comment tes proches ont-ils perçu ton choix de t’orienter dans le freelancing ?

Cela a été très bien accueilli ! Évidemment il y a toujours des gens pour dire que l'on est "courageux" de faire ce choix, surtout en pleine période de crise alors que l'on a un CDI et toute la sécurité qui va avec !

Toutefois, cela représente vraiment une très faible minorité et j'ai de plus en plus d'amis qui se tournent vers ce format ou qui se posent des questions pour la suite.

Du côté de ma famille, mes parents et beaux-parents étant entrepreneurs, mon choix de m'éloigner du CDI n'a inquiété personne et a été très encouragé !

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