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Choisir son statut en freelance : Notre guide

En résumé
  • Il existe plusieurs statuts en freelance comme par exemple l’entreprise individuelle (EI), la micro-entreprise, l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), etc.
  • Les démarches, les obligations comptables, les avantages et les inconvénients diffèrent d’un régime à l’autre.
  • Il est nécessaire de choisir le régime le plus adapté à sa situation en fonction des critères de choix comme la responsabilité, la fiscalité, la comptabilité et la gestion administrative.
  • Il est judicieux d'opter pour la micro entreprise. En tant que micro entrepreneur, vous bénéficiez d'obligations comptables allégées. Vous profitez également des régimes micro fiscal et micro social.
  • Il est possible d’opter pour le portage salarial pour déléguer, en effet la société de portage s'occupe de tout : facturation, relance clients, comptabilité…
  • La création d'une EIRL est une solution pertinente. Vous n'êtes pas soumis à un plafond de chiffre d'affaires et votre responsabilité est limitée à hauteur de votre patrimoine d'affectation.
  • La création d'une société unipersonnelle est la solution la plus adaptée. L'EURL et la SASU peuvent facilement basculer en SARL et en SAS.

Vous avez pris la décision de vous lancer dans l'aventure du freelancing ? Félicitations ! C'est un nouveau chapitre de votre vie professionnelle qui commence. Avant de vous lancer, il vous faut choisir un statut juridique. EI, EIRL, EURL, SASU... Difficile d'y voir clair parmi toutes les options qui s'offrent à vous. Ne vous inquiétez pas : nous sommes là pour vous guider. 

Les différents statuts freelances 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, voici un tableau récapitulatif mettant en lumière les différents statuts disponibles, ainsi que leurs avantages et inconvénients : 

  Régime de la micro entreprise EI EIRL EURL SASU Portage salarial
Démarches de création Simples Simples Simples Plus complexes Plus complexes Pas de démarches de création
Obligations comptables Non (livre des achats/recettes) Oui Oui Oui Oui non
Apport en capital Non(Sauf si EURL) Non Non Mais constitution d’un patrimoine d’affectation Oui Oui Non
Plafonds de chiffre d’affaire Oui Non Non Non Non Oui
Cotisations sociales Régime micro-social 42% 42% 42% 72% Régime salarié
Protection sociale SSI Affiliation à la SSI Affiliation à la SSI Affiliation à la SSI Affiliation au Régime général de la sécurité sociale Affiliation au Régime général de la sécurité sociale
Responsabilité Illimitée(Sauf en cas d’option pour l’EIRL de création d’une EURL) Illimitée Limitée au patrimoine affecté Limitée au montant des apports Limitée au montant des apports Limitée
Patrimoine personnel Non protégé (Sauf en cas d’option pour l’EIRL ou de création d’une EURL) Non protégé Protégé Protégé Protégé Protégé
Avantages
  • La création d'une micro entreprise est gratuite et les formalités de création sont simples et rapides.
  • Nul besoin d’immatriculer l’entreprise à l’exception des micro-entrepreneurs exerçant une activité commerciale ou artisanale.
  • Obligations comptables allégées.
  • Un abattement forfaitaire sur votre chiffre d'affaires pour frais professionnels.
  • Formalités de créations simples. Il suffit de créer un dossier avec un formulaire P0 et de regrouper les pièces justificatives.
  • Création gratuite de l’entreprise, seuls les frais d’immatriculations sont payants.
  • Possibilité de déduire les charges de son bénéfice imposable. Réduction d’impôt possible.
  • Création simple et peu coûteuse. Elle se fait par le biais d’un formulaire et demande le paiement de 50,69€ de frais de dépôt.
  • Protection du patrimoine personnel.
  • Déduction des charges pro au bénéfice imposable.
  • Absence de plafond de chiffre d’affaires.
  • Déduction des charges professionnelles du bénéfice imposable.
  • Protection du patrimoine personnel.
  • Souplesse fiscale.
  • Taux de prélèvement plus faible de la SASU, environ 40 %.
  • Absence de plafond de chiffre d’affaires.
  • Déduction des charges professionnelles du bénéfice imposable.
  • Protection du patrimoine personnel.
  • Souplesse fiscale.
  • Couverture sociale avantageuse.
  • Conserver ses droits de salariés.
  • Se décharger de la partie administrative et comptable.
  • Confort du salariat et autonomie dans le choix de sa société.
Inconvénients
  • Aucune déduction de charges possible.
  • Statut soumis à un plafond du chiffre d'affaires.
  • Pas de protection du patrimoine personnel.
  • Aucune protection sur le patrimoine personnel.
  • Tenue de comptabilité et de trésorerie obligatoire.
  • Obligations comptables avec la tenue d’un registre de trésorerie.
  • Cotisations sociales élevées.
  • Statut de travailleur non-salarié (TNS) affilié à la Sécurité sociale des indépendants.
  • Régime social moins protecteur que la SASU.
  • Des formalités de constitution contraignantes.
  • Obligations comptables.
  • Cotisations sociales élevées avec un taux d'environ 70% .
  • Lié à une entreprise de portage salariale par un contrat.
  • Frais de commissions sur chaque facture.

Pourquoi et comment dois-je choisir un statut juridique pour exercer mon activité en freelance ?

Qu’est-ce qu’un statut juridique ?

Le statut juridique fixe le cadre dans lequel vous allez exercer.

  • Quel est mon régime fiscal ?
  • Quelle est ma couverture sociale et le montant de mes charges sociales ?
  • À quelles obligations comptables suis-je soumis ?
  • Dois-je constituer un capital social pour me lancer ?
  • Suis-je personnellement responsable des dettes contractées dans le cadre de mon activité ?
  • Ai-je la possibilité de m'associer ?

C'est votre statut juridique qui détermine la réponse à toutes ces questions. Vous l'aurez donc compris : c’est un choix crucial pour le futur de votre entreprise.
Il est important d'avoir en tête toutes les options possibles, et de mettre en balance les avantages et les inconvénients de chacune d'entre elles avant de vous décider. Rassurez-vous : il est toujours possible de changer de statut juridique en cours d'activité. Il est d'ailleurs courant qu'un freelance soit amené à le faire évoluer, notamment lorsque son activité se développe ou bien qu'il souhaite intégrer un associé à son projet.

Quoi qu'il en soit, le changement de statut est une démarche administrative contraignante. Alors mieux vaut s'assurer de choisir le bon statut du premier coup 😉

Freelance est-il un statut juridique ?

Et non ! Freelance n'est pas un statut juridique en soi. Pour débuter votre activité de freelance, vous devez créer votre entreprise et lui choisir un statut juridique. Le terme “freelance” est en réalité un anglicisme qui signifie "travailleur indépendant". 

Pour être plus précis, le freelance est généralement une personne seule qui réalise des prestations intellectuelles dans des domaines variés (digital, tech, marketing, communication, design, conseils aux entreprises, etc.)

Le terme de freelance ne fait donc que désigner une certaine catégorie d'indépendant et n'a aucune valeur juridique.

Quels critères prendre en compte pour choisir son statut ?

Choisir son statut de freelance demande un brin de réflexion, c’est une décision importante qui est déterminante pour l’avenir de votre société. Douter et avoir des difficultés à le choisir est totalement compréhensif. Alors, pour vous aider, voici une liste de questions à se poser pour faciliter ce choix : 

  • Est-ce une activité complémentaire ou à temps plein ? 
  • Devez-vous tester le marché, l’utilité des produits ou du service avant de vous lancer ?
  • Est-il nécessaire de constituer un capital de départ ? 
  • Avez-vous besoin d’une collaboration avec une association au bout d’un moment ? 
  • Souhaitez-vous protéger votre patrimoine personnel ? 

Les critères de choix au sens large sont : 

  • La responsabilité ; 
  • La gestion administrative ; 
  • La fiscalité ; 
  • Le régime social. 

Toutefois, vos projets de vie entrent aussi en jeu, il sera plus facile de contracter un crédit ou de trouver un logement si vous êtes une EI, EURL, EIRL ou une SASU. 

Sachez que vous pouvez vous faire accompagner par la Chambre de commerce et d’industrie ou encore demander conseil auprès de l’Urssaf directement. ‍

L’entreprise individuelle

L’entreprise individuelle est une entreprise constituée d’une seule personne physique, il n’est pas possible d’avoir un associé avec ce statut. 

Les avantages de l’EI

Des formalités de création simplifiées et gratuites

La création d’une entreprise individuelle est relativement simple. Elle ne nécessite pas de capital social minimum. Il suffit de constituer un dossier composé du formulaire P0 et de l’ensemble des pièces justificatives (copie de la pièce d’identité,  déclaration sur l’honneur de non-condamnation et de filiation, justificatif de domiciliation…) et de le transmettre au CFE compétent. Cette démarche peut également se faire en ligne sur le site guichet-entreprises.fr.

La création d’une EI est gratuite pour le freelance. En effet, seuls les frais d’immatriculations sont payants. Par définition, un freelance n’a pas besoin d’être immatriculé car il réalise des activités de prestations de services, et non pas des activités commerciales ou artisanales. Son inscription à l’URSSAF est gratuite.

La possibilité de déduire les charges de son bénéfice imposable

L’entrepreneur individuel peut déduire ses charges professionnelles de son bénéfice imposable ce qui lui permet de payer moins d’impôt. 

Les inconvénients de l’EI

Le patrimoine personnel n’est pas protégé

En tant qu’entrepreneur individuel, votre patrimoine personnel n’est pas protégé, à l’exception de votre résidence principale.

Les obligations comptables de l’EI

Les obligations comptables varient en fonction du régime d’imposition. En tant que freelance, vous êtes imposé dans la catégorie des BNC sous le régime de la déclaration contrôlée. Dès lors, il vous faudra tenir une comptabilité de trésorerie. Ce mode de comptabilité simplifié vous impose tout de même de tenir un livre des recettes, un registre des achats, ainsi qu’un registre des immobilisations et des amortissements. 

L'Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)

Les avantages de l’EIRL

L'EIRL est statut juridique particulier, à mi-chemin entre l'entreprise individuelle (EI) et l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL).
Des formalités de création simplifiées et peu coûteuse

Inutile de rédiger des statuts et de constituer un capital social pour créer votre EIRL. Il vous suffit d'établir un dossier complet de constitution d'EIRL, en remplissant le formulaire de déclaration d'activité (formulaire P0 CMB), le formulaire de constitution d'EIRL (formulaire PEIRL PL/AC) et en rassemblant les pièces justificatives demandées. Le dossier complet doit être envoyé à l'URSSAF ou être déposé en ligne sur le site guichet-entreprises.fr.
En tant que freelance, vous devez vous acquitter de 50,69€ de frais au titre du dépôt de la déclaration d’affectation du patrimoine.

La protection du patrimoine personnel 

En créant une EIRL, vous avez la possibilité d'effectuer une déclaration d’affectation du  patrimoine afin de dédier certains biens à votre activité professionnelle. Ces biens constituent le patrimoine professionnel. Les créanciers pourront uniquement saisir le patrimoine professionnel en cas de difficulté. Vos biens personnels sont protégés.

La déduction des charges professionnelles du bénéfice imposable

En optant pour l’EIRL, vous pouvez déduire vos charges professionnelles (achat de matériel, repas d’affaires, frais de comptabilité, loyer du local professionnel…) de votre bénéfice imposable. 

Les inconvénients de l’EIRL

Les obligations comptables de l’EIRL

Avis aux phobiques de l’administratif : l’EIRL exige la tenue d’une comptabilité de trésorerie. En effet, vos revenus relevant des  BNC, vous êtes soumis au régime de la déclaration contrôlée (ou au régime micro-BNC si vous optez pour le régime de la micro entreprise). Dès lors, vous avez l'obligation de tenir un livre-journal des recettes et des dépenses servi au jour le jour,ainsi qu’un registre des immobilisations et des amortissements.

Les cotisations sociales de l’EIRL 

Les cotisations sociales de l’EIRL sont élevées. Sachez qu’il est possible d’opter pour le régime de la micro entreprise si vous êtes en EIRL. Cela vous permet de bénéficier des avantages de la micro entreprise tout en protégeant vos biens personnels. 

La Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU)

La SASU est la petite sœur de la SAS. En clair, la SASU est une SAS constituée d'un seul associé. 

Les avantages de la SASU

L’absence de plafond de chiffre d’affaires 

A l’instar de l’EI et de l’EIRL, il n'y a pas de plafond de chiffre d'affaires pour exercer au sein d'une société unipersonnelle.
La déduction des charges professionnelles du bénéfice imposable

‍La protection du patrimoine personnel 

Vous n’êtes tenu des dettes de la société qu’à hauteur de votre apport. Vos créanciers ne pourront pas saisir votre patrimoine personnel en cas de défaillance de l’entreprise. On parle de responsabilité limitée.

La souplesse fiscale de la SASU

En principe, vous êtes soumis à l'impôt sur les sociétés, mais vous pouvez opter pour l'impôt sur le revenu pour une durée de 5 exercices comptables au maximum.

Une couverture sociale avantageuse‍

Vous avez le statut d'assimilé-salarié et êtes affilié au Régime général de la Sécurité sociale. Vous bénéficiez d'une couverture sociale protectrice, similaire à celle des salariés, à l'exception des allocations-chômages.

La possibilité d’accueillir un ou plusieurs associés en transformant la SASU en SAS

Vous n'excluez pas la possibilité de vous associer à court ou moyen-terme ? La création d’une SASU vous laisse la possibilité de développer votre activité seul ou associé à un autre indépendant. En effet, une SASU peut aisément évoluer en SAS sans que cela emporte transformation juridique de la société. Les démarches à accomplir sont relativement simples.

Les inconvénients de la SASU

Des formalités de constitution contraignantes

En effet, la création d'une SASU passe par la rédaction des statuts, le dépôt de capital et la publication d'une annonce dans un journal d'annonces légales.

Les obligations comptables de la SASU 

Vous devez tenir une comptabilité complète, tenir les différents livres comptables et réaliser les comptes annuels. Le recours à un expert-comptable n’est pas obligatoire mais s’avère bien souvent nécessaire si vous ne disposez pas de compétences comptables suffisantes. 

Les cotisations sociales de la SASU

Les cotisations sociales sont très élevées. Comptez un taux d'environ 70% .

L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)

L'EURL est la petite sœur de la SARL. Il s'agit d'une SARL à un seul associé.

Les avantages et les inconvénients de l'EURL sont similaires à ceux de la SASU. Il existe toutefois une différence notable : le dirigeant d’une EURL a le statut de travailleur non-salarié (TNS) et est affilié à la Sécurité sociale des indépendants. Il bénéficie alors d’un régime social un peu moins protecteur, mais le taux de prélèvement des cotisations est aussi plus faible (environ 40%).

Le régime de la micro entreprise pour le freelance

La micro entreprise n'est pas une forme juridique en tant que telle, mais un régime juridique simplifié accessible à l'entreprise individuelle et à l’EURL. Ce régime est très prisé des freelances au début de leur activité.

Les avantages de la micro entreprise

La création d'une micro entreprise est gratuite et les formalités de création sont simples et rapides. Il vous suffit de déclarer le lancement de votre activité via le formulaire P0 PL Micro entrepreneur et de l'envoyer à l'URSSAF. Vous pouvez d'ailleurs réaliser cette démarche en ligne sur le site  www.autoentrepreneur.urssaf.fr.


En tant que freelance, vous exercez une activité libérale non réglementée. Vous n'avez donc pas besoin d'immatriculer votre micro entreprise. L’obligation d’immatriculation est réservée aux micro-entrepreneurs (ex auto-entrepreneurs) exerçant une activité commerciale ou artisanale.

Vous bénéficiez d'obligations comptables allégées.

Exit comptes annuels, bilan comptable et compte résultat : vous pouvez aisément vous passer des services d'un expert-comptable ! Vous êtes simplement contraint d'établir un livre-journal des recettes et d'émettre une facturation en bonne en due forme.

Le régime micro fiscal et le régime micro social

Au niveau fiscal, vous êtes imposé sur votre chiffre d'affaires. Il fait l'objet d'un abattement forfaitaire pour frais professionnels à hauteur de :

  • 71% du CA pour les activités d'achat-revente et les activités de fourniture de logement ;
  • 50% du CA pour les autres activités relevant des BIC ;
  • 34% du CA pour les BNC.

En tant que freelance, vos bénéfices relèvent a priori des BNC. Votre taux d'abattement forfaitaire est donc de 34%.
Par ailleurs, vous pouvez opter pour le prélèvement libératoire afin de payer les cotisations sociales et l'impôt sur le revenu grâce à un seul prélèvement effectué sur le chiffre d'affaires
.

Au niveau social, vous êtes affilié au régime général de la Sécurité sociale. Vous bénéficiez donc d'une couverture sociale complète, similaire à celle à des travailleurs salariés, à l'exception de l’assurance-chômage. Vos cotisations sociales sont directement prélevées sur votre chiffre d’affaires à partir d'un taux variant selon votre activité, à savoir :

Taux cotisations sociales en vigueur en 2020
Activité de vente de marchandises 12,8%
Prestations de services commerciales et artisanales 22%
Activités libérales 22%

En tant que freelance, vous exercez une activité libérale. Votre taux de prélèvement des cotisations sociales est donc de 22%.

Les inconvénients de la micro entreprise

La micro entreprise est soumise à des conditions de plafonds de chiffre d'affaires. Pour profiter de ce régime, votre chiffre d'affaires annuel hors taxes (HT) ne doit pas dépasser les seuils suivants.

Plafond de chiffre d’affaires
Activité de vente de marchandises, de denrées à emporter ou à consommer sur place ou de fourniture de logement non meublé 176 200€
Activité de prestation de services artisanales et commerciales et professions libérales 72 500€

Votre patrimoine personnel n'est pas à l'abri 

En cas de difficultés, vos créanciers professionnels (fournisseurs, banque, etc) peuvent saisir vos biens personnels, à l'exception de votre résidence principale (sauf si vous avez optez pour l’EIRL ou que vous avez créé une EURL). C'est ce que l'on appelle la responsabilité illimitée.

Vous ne pouvez pas déduire vos charges professionnelles de votre chiffre d'affaires sur votre déclaration d'impôts.

En tant que freelance, vous pouvez être amené à effectuer certaines dépenses dans le cadre de votre activité (achat d'un ordinateur et de matériels informatiques, abonnement à un espace de coworking, recours à une société de domiciliation...). Ces achats ne sont pas déductibles de votre chiffre d'affaires.
Toutefois, vous bénéficiez d'un abattement forfaitaire sur votre chiffre d'affaires pour frais professionnels.

Le portage salarial

Cette solution vous permet de travailler à votre compte tout en conservant vos droits de salariés et en vous déchargeant de la partie administrative et comptable de votre activité. Vous pouvez ainsi vous concentrer sur le cœur de votre activité. En contrepartie, vous êtes lié à une société de portage par un contrat de travail. Vous avez donc un statut de salarié. La société de portage prélève des frais de commissions sur vos factures.

En clair, cette solution vous permet de profiter des avantages du salariat tout en étant autonome dans le choix de vos missions, de vos clients, de vos horaires et de vos tarifs.

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