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Comment devenir traducteur freelance ?

Table des matières

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Passionné par les langues et envie de travailler en toute liberté ? Devenir traducteur freelance est une voie qui allie autonomie et diversité des projets. Ce métier, en plein essor grâce à la mondialisation et au digital, offre de nombreuses opportunités, à condition de maîtriser plusieurs langues et de se spécialiser.

Mais comment s’y prendre pour réussir dans ce domaine ? Découvrez les étapes essentielles pour vous lancer : quelle formation suivre ? Quelles compétences développer ? Quel est le salaire moyen d’un traducteur freelance ?

Devenir traducteur freelance : en résumé

Catégorie Détails
Domaines d’activité Traduction littéraire, traduction technique, traducteur assermenté
Formation Profession libérale non réglementée, pas de diplôme obligatoire
Cursus recommandé : école de traduction ou université (bac +5)
Rémunération moyenne 24 000 à 60 000 € de chiffre d’affaires brut par an
Structures juridiques EI, SASU, EURL (option micro-entreprise en EI et EURL)
CFE compétent Urssaf
Compétences requises Maîtrise de plusieurs langues, excellente connaissance de sa langue maternelle, maîtrise des outils de traduction
Qualités requises Minutie, organisation, curiosité, rigueur
Types de traducteurs Traducteur littéraire, traducteur technique, traducteur assermenté
Fixation des tarifs Entre 0,08 et 0,20 € par mot selon la spécialisation et l’expérience
Où trouver des missions Plateformes freelances (ProZ, Upwork, Fiverr), agences de traduction, LinkedIn, réseau professionnel

Qu’est-ce qu’un traducteur ?

Le traducteur a pour mission de traduire un texte depuis une langue source vers une autre langue cible.

Il doit restituer le plus fidèlement possible le texte original dans la langue cible sans perdre le style de l’auteur. La traduction littérale, mot à mot, est à proscrire ; le traducteur doit interpréter le texte avec finesse.

Il peut également collaborer avec différents métiers, comme le webmaster ou le webdesigner, pour traduire des sites web.

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Quelles sont les missions quotidiennes d’un traducteur ?

Au quotidien, les traducteurs indépendants doivent :

  • traduire les documents demandés ;
  • relire et corriger les texte traduit s ;
  • résoudre des dilemmes linguistiques ;
  • se documenter sur un sujet précis ;
  • gérer la relation avec ses clients (prospection, négociation, respect des délais…) ;
  • piloter leur entreprise (comptabilité, facturation…).

Quelles sont les compétences pour devenir traducteur freelance ?

Pour devenir traducteur, vous devez :

  • Maîtriser parfaitement une ou deux langues étrangères (grammaire, conjugaison, syntaxe, vocabulaire, expression…). Être multilingue est un atout.
  • Maîtriser parfaitement sa langue natale : il faut savoir que vous traduisez en principe vers votre langue maternelle (donc vers le français).
  • Connaître les outils et logiciels de traduction comme DeepL, XTRF, etc.

<div class="emphase-rt search">Bon à savoir :</br>Une expérience à l’étranger est toujours un plus pour un traducteur en devenir !</div>

Quelles sont les qualités requises pour devenir traducteur ?

Devenir traducteur nécessite les qualités suivantes :

  • Être minutieux et précis : le traducteur a le sens du détail. Il sait que chaque mot utilisé dans le texte à traduire compte et doit être rendu le plus fidèlement possible.
  • Être discipliné et organisé : en tant que traducteur freelance, vous travaillerez le plus souvent à votre domicile et devrez gérer votre emploi du temps vous-même. Vous devez donc éviter de vous éparpiller et vous fixer des horaires de travail réguliers.
  • Être curieux : être traducteur vous poussera sans doute à vous frotter à des sphères d’activité que vous ne connaîtrez pas ou peu. Aussi, posséder une bonne culture générale et avoir soif d’apprendre sont des qualités indéniables !

Quelles formations pour devenir traducteur freelance en 2025 ?

On peut devenir traducteur sans diplôme ! En effet, la traduction est une profession libérale non réglementée.

Néanmoins, sachez que la majorité des traducteurs professionnels possèdent une qualification de niveau bac +5 qui leur assure les compétences nécessaires pour exercer.

Voici les 2 voies principales pour être traducteur : 

  • Les écoles de traduction (privées ou publiques) : quelques exemples d’écoles reconnues, soient ISIT, ESIT, ESTRI, etc.
  • L’université : une licence de langues (LEA ou LLCE) suivie d’un master 2 en traduction.

Le choix de vos langues est crucial et doit être stratégique : si l’anglais est devenu incontournable, la maîtrise d’une langue rare est souvent appréciée (russe, chinois…).

<div class="emphase-rt search">Pour devenir traducteur technique (par exemple, si vous souhaitez faire de la traduction scientifique ou de la traduction juridique) ou devenir traducteur assermenté, suivre un cursus dans le domaine concerné en plus de vos études de langues est un atout important sur le marché.</div>

Quel est le salaire d’un traducteur freelance ?

Les traducteurs freelances fixent eux-mêmes les tarifs de leurs missions. Ils peuvent être payés au mot, au feuillet, à l’heure ou à la journée. Le tarif peut varier énormément selon les freelances.

<div class="emphase-rt search">À noter :</br>Les tarifs s’échelonnent en moyenne entre 0,08 centime et 0,20 centime le mot.</div>

Le salaire d’un traducteur indépendant dépend de son tarif, de ses diplômes, de son expérience, du degré de technicité du texte ou encore de sa capacité de travail. 

L’important pour un traducteur freelance est de se faire connaître et de se constituer un portefeuille de clients. Avec Internet, il existe désormais de nombreux moyens de trouver des clients :

  • Passer par une entreprise de traduction ou une agence de traduction pour vendre vos services de traduction.
  • Utiliser des plateformes généralistes ou spécialisées dans la traduction (par exemple Traduc.com).
  • Prospecter activement (par téléphone, e-mail…).
  • Faire appel à son réseau de traducteurs ou plus généralement à son réseau personnel et professionnel, etc.

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Zoom sur le secteur de la traduction

La traduction est une discipline assez demandée, mais c’est également un domaine dans lequel la concurrence fait rage en raison du développement des techniques et de l’augmentation du nombre de traducteurs.

Les besoins en traduction sont nombreux et viennent aussi bien des entreprises qui veulent se développer à l’international que des administrations (organisations internationales, etc.). Plus rarement, les traducteurs peuvent aussi travailler pour des particuliers.

<div class="emphase-rt search">À noter :</br>Peu de traducteurs travaillent comme salariés, car il y a peu de postes dans le secteur. La grande majorité des traducteurs optent donc pour le travail en indépendant.</div>

Il existe 3 principaux domaines d’activité pour les freelances traducteurs :

  • Le traducteur littéraire : il traduit des ouvrages littéraires au sens large (romans, livres pratiques…). Il travaille avec des éditeurs et est rémunéré en droits d’auteur.
  • Le traducteur technique : ce dernier exerce dans un domaine technique (droit, médecine, finances, audiovisuel…). Vous pouvez aussi être traducteur en langue des signes. Se spécialiser dans un secteur précis permet de facturer plus cher qu’un traducteur généraliste.
  • Le traducteur assermenté : c’est un officier ministériel habilité par le ministère des Affaires étrangères. Il traduit des textes juridiques et documents officiels (actes notariaux, actes d’état civil…). Il peut également assister la Justice dans le cadre de son travail (garde à vue, écoute téléphonique…). Il établit des traductions certifiées conformes en apposant son tampon sur les documents traduits.

<div class="emphase-rt search">Pour exercer comme traducteur assermenté, il faut passer un entretien auprès de la Cour d’appel de votre lieu de résidence. Si vous réussissez l’entretien, vous devrez prêter serment. Vous pourrez ensuite vous inscrire à une liste nationale de traducteurs tenue par la Cour de cassation après trois ans d’exercice. Sachez que l’agrément reste difficile à obtenir et quelques années d’expérience professionnelle sont souvent nécessaires pour devenir traducteur assermenté.</div>

Les formes juridiques les plus adaptées pour devenir traducteur freelance

En tant que traducteur freelance, vous travaillerez seul. Vous devez donc choisir votre structure juridique en conséquence. Voici vos principales options.

L’entreprise individuelle (EI)

L’entreprise individuelle est l’option la plus simple pour débuter votre activité. Vous adoptez le statut de travailleur non salarié (TNS). Vous êtes imposé à l’impôt sur le revenu. 

L’entrepreneur individuel peut être soumis au régime réel d’imposition, ou à celui de la micro-entreprise.

Le traducteur micro-entrepreneur

Le régime de la micro-entreprise est idéal pour démarrer votre activité de traducteur, car il vous permet de tester si celle-ci sera viable. Le régime micro ne vous autorise pas à déduire vos charges, mais ce n’est pas forcément gênant pour les traducteurs qui ont en général peu de frais professionnels.

La principale caractéristique de ce régime est sa simplicité. Vous avez accès à un régime social et à un régime fiscal spécifiques.

Votre comptabilité est réduite au minimum : il vous faudra simplement tenir un livre des recettes et un registre des achats.

<div class="emphase-rt search">À noter :</BR>Le régime de la micro-entreprise vous im pose une limite de chiffre d’affaires portée à 77 700 € de chiffre d’affaires hors taxes annuel pour les activités libérales.</div>

La société unipersonnelle (EURL, SASU)

La société unipersonnelle (EURL ou SASU) est une option à envisager si votre entreprise se développe. La constitution d’une telle société s’avère plus longue qu’une entreprise individuelle et sa gestion plus lourde (comptabilité de trésorerie à tenir, etc.). 

  • En EURL : vous êtes soumis à l’impôt sur le revenu. Vous êtes travailleur non salarié, comme en entreprise individuelle.
  • En SASU : c’est l’impôt sur les sociétés qui prime. Vous êtes assimilé-salarié. Vous payez donc plus de cotisations sociales, mais bénéficiez d’une protection sociale plus étendue par rapport à un travailleur non salarié. 

Quelles sont les démarches de création d’entreprise pour devenir traducteur freelance ?

La création d’une entreprise individuelle

Ça y est, vous avez trouvé votre structure juridique ? Toutes les démarches sont à réaliser sur le site du guichet unique des entreprises, sur lequel vous pourrez envoyer votre dossier de création d’entreprise individuelle.

Les pièces justificatives nécessaires sont :

  • une copie de votre pièce d’identité ;
  • un justificatif de domicile de moins de 3 mois ;
  • une déclaration sur l’honneur de non-condamnation ;
  • une attestation de notification au conjoint marié ou pacsé prouvant que vous l’avez informé des conséquences des dettes professionnelles sur les biens communs.

‍La création d’une société unipersonnelle

La création d’une société est plus complexe. Vous devrez : 

  • rédiger des statuts ;
  • déposer le capital social sur un compte dédié ;
  • choisir la domiciliation de l’activité ;
  • publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales.

Les pièces justificatives nécessaires sont :

  • une copie de votre pièce d’identité ;
  • le justificatif de domiciliation de votre société ;
  • les statuts de votre société ;
  • l’attestation de publication au sein du journal d'annonces légales ;
  • l’attestation de dépôt de fonds ;
  • le formulaire de déclaration relative aux bénéficiaires effectifs.

Autres spécificités pour exercer comme traducteur

Le traducteur indépendant peut choisir de s’assurer avec une assurance responsabilité civile professionnelle s’il juge son activité risquée, mais ce n’est pas une obligation.

Pour gérer efficacement vos revenus et dépenses, l’ouverture d’un compte pro est également un incontournable. Optez pour le compte pro pour traducteur de Blank pour séparer vos finances personnelles et professionnelles.

<div class="emphase-rt search">Bon à savoir :</br>En micro-entreprise, avoir un compte pro freelance dédié à son activité devient obligatoire à partir du moment où vous réalisez plus de 10 000 € de chiffre d’affaires durant deux années consécutives.</div>

Se lancer dans la traduction est simple et facile, surtout en micro-entreprise. À vous de jouer !

FAQ

Quel type de traducteur est le mieux payé ?

  • Les traducteurs spécialisés dans des domaines techniques ou complexes, comme le juridique, le médical, ou l’ingénierie, figurent parmi les mieux rémunérés. Leur expertise demande une maîtrise parfaite du vocabulaire spécifique et une compréhension approfondie des concepts liés à ces secteurs.
  • Les traducteurs assermentés, habilités à produire des traductions officielles pour des documents légaux, bénéficient aussi de tarifs élevés, souvent au-delà de 0,20 € par mot.
  • Les missions urgentes ou nécessitant des combinaisons de langues rares (ex. chinois-norvégien) peuvent aussi offrir une rémunération avantageuse.

Où proposer ses services de traduction ?

  • Les traducteurs peuvent offrir leurs services sur des plateformes dédiées comme ProZ, Upwork ou Fiverr, qui mettent en relation freelances et clients.
  • LinkedIn est également un excellent outil pour se connecter à des entreprises et agences de traduction.
  • Créer un site Internet professionnel et optimisé SEO permet de se rendre visible auprès des clients potentiels.
  • Les agences de traduction, cabinets d’avocats, entreprises internationales et les ONG recherchent régulièrement des traducteurs spécialisés.
  • Participer à des forums ou des événements professionnels aide aussi à bâtir un réseau solide et à décrocher des projets de traduction réguliers.

Comment fixer ses tarifs en tant que traducteur freelance ?

Fixer vos tarifs en tant que traducteur freelance nécessite de prendre en compte plusieurs éléments clés.

Votre expérience et votre domaine de spécialisation jouent un rôle déterminant. Plus vous êtes expérimenté et spécialisé dans un domaine particulier, plus vous pouvez justifier des tarifs élevés. Les clients sont souvent prêts à payer davantage pour des traductions réalisées par des professionnels ayant une expertise reconnue.

La nature du texte influence également vos tarifs. Les textes techniques ou complexes exigent une maîtrise approfondie du vocabulaire spécifique et une compréhension fine des concepts techniques, ce qui légitime une rémunération plus élevée.

Les traductions urgentes, nécessitant un délai très court, peuvent être facturées avec une majoration. Les clients acceptent généralement de payer un supplément pour un travail rendu rapidement.

Certaines paires de langues, comme le chinois-norvégien, sont rares. La faible disponibilité de traducteurs spécialisés dans ces langues permet de justifier des tarifs plus élevés.

Adaptez vos tarifs en fonction de la demande et de la concurrence dans votre région. Une recherche préalable sur les prix pratiqués par d'autres traducteurs vous aidera à ajuster vos propres tarifs de manière cohérente.

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Quelles différences entre traducteur et interprète ?
  • L’interprète est aussi un traducteur, mais spécialisé dans l’oral, alors que le traducteur se concentre exclusivement sur l’écrit.
  • L’interprète est donc amené à traduire des discours ou des dialogues.
  • Le plus souvent, il doit traduire en direct la parole de l’orateur : c’est ce qu’on appelle l’interprétation simultanée.
  • L’interprète peut aussi prendre des notes et retranscrire le discours une fois celui-ci terminé. On parle alors d’interprétation consécutive.
  • Les interprètes de liaison sont souvent des professionnels de la traduction écrite qui sont capables d’interpréter des échanges plus informels (négociation commerciale…)