Devenir graphiste freelance
Vous envisagez de devenir graphiste en freelance ? Blank vous explique les démarches pour aller au bout de votre projet pas à pas.

Pour aller droit à l'essentiel
Vous envisagez de devenir graphiste en freelance ? Blank vous explique les démarches pour aller au bout de votre projet pas à pas.
Pour aller droit à l'essentiel
Vous avez la fibre artistique et le milieu du graphisme vous intéresse ? Blank fait le point sur toutes les informations qu'il faut avoir en tête pour devenir graphiste dans cette fiche métier.
Le graphiste est chargé de la construction de l'identité visuelle et de l'univers graphique d’un projet. Il crée des supports de communication visuelle à l'image des idées et des valeurs véhiculées par son client.
Le graphiste peut se spécialiser :
Le graphiste peut travailler au sein du service communication d'une entreprise, dans une agence de publicité ou de communication, dans une maison d'édition ou bien dans l'industrie du cinéma et de la télévision. Il peut aussi décider d'exercer à son compte, en tant que freelance. Il peut être amené à collaborer avec d'autres métiers du web comme le webmaster ou encore le développeur web.
Le milieu du graphisme est en pleine expansion. Les métiers dans ce domaine sont très nombreux et attirent des profils créatifs.
Un graphiste doit réunir les compétences suivantes :
Ne s’improvise pas graphiste qui veut. Un graphiste doit avoir un certain nombre de qualités pour exercer son activité.
La profession de graphiste n'est pas réglementée. Autrement dit, vous n'avez pas besoin de justifier d'un diplôme pour pouvoir exercer. Vous pouvez donc choisir de vous auto-former.
Toutefois, le graphisme exige des compétences techniques pointues. La plupart des graphistes ont suivi une formation dédiée à l’apprentissage du métier. De plus, un diplôme constitue, encore aujourd'hui, un gage de compétence auprès de vos futurs clients.
Après avoir décroché son baccalauréat (idéalement un bac en arts appliqués, un bac pro Artisanat et métier d’art option communication graphique, un bac scientifique ou technologique), l'apprenti graphiste s'oriente vers une formation post-bac :
Si vous souhaitez vous reconvertir en tant que graphiste, sachez que les écoles d'art et de design accueillent également des adultes en formation continue. Par exemple, MJM Design, une école de graphisme basée à Paris, Bordeaux, Lille, Nantes, Rennes, Strasbourg et Toulouse, propose des formations continues éligibles au CPF (Compte Personnel de Formation).
Retourner sur les bancs de l'école n'est pas toujours facile. C'est pourquoi de nombreux organismes permettent de se former à distance. C'est notamment le cas de l'EDAA qui propose une formation complète en graphisme, sur 10 à 12 mois, accessible à tout moment de l'année, pour s'adapter à votre rythme et à vos projets.
En début de carrière, un graphiste salarié perçoit en moyenne un salaire de 2 200 brut par mois. Il peut espérer toucher 3 000 brut par mois après 10 ans d'expériences.
La rémunération du graphiste indépendant est très variable. Elle dépend de sa notoriété, de sa spécialisation et des prestations réalisées.
Pour exercer en tant que graphiste freelance, vous devez choisir un statut juridique.
L'entreprise individuelle sous le régime de la micro entreprise est privilégiée des graphistes freelance au début de leur activité. Ce statut permet de bénéficier d'obligations comptables allégées ainsi que du régime micro-fiscal et micro social.
Pour bénéficier du régime de la micro entreprise, le chiffre annuel hors-taxe du graphiste freelance ne doit pas dépasser 72 600€.
L'EIRL permet de sécuriser votre patrimoine personnel. Toutefois, en tant que graphiste, vous pouvez lancer votre activité sans contracter de prêt bancaire ou réaliser des investissements importants. Cette option n'est donc pas toujours adaptée à une activité de graphiste.
Ce régime est réservé aux indépendants qui créent une œuvre dans le domaine de la littérature, de la musique, de l'audiovisuel, de la danse, de la photographie, des arts graphiques et plastique, et même du logiciel.
Un graphiste peut donc être considéré comme un artiste-auteur. Pour cela, il doit avoir une posture de créateur. Autrement dit, il n'est pas un simple technicien. Il ne se contente pas d'exécuter les consignes et le cahier des charges de son client.
Il existe deux types de société unipersonnelle : l'EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) et la SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle). Elles constituent respectivement la forme unipersonnelle de la SARL (Société à responsabilité limitée) et de la SASU.
L’EURL et la SASU sont intéressantes pour le graphiste freelance qui a déjà une activité très développée et qui envisage de s'associer. En effet, la création d'une société unipersonnelle n'est pas soumise à une limite de chiffre d'affaires. De plus, une EURL peut aisément basculer en SARL, et la SASU en SAS, pour accueillir un ou plusieurs associés.
Les formalités pour créer une entreprise individuelle sont très simples. Vous pouvez les réaliser en ligne sur le site https://www.guichet-entreprises.fr/fr/.
Il vous sera demandé de remplir le formulaire P0 PL (cerfa n°11768*07) et de transmettre une copie de votre pièce d'identité, recto/verso, avec la mention « Je certifie sur l’honneur l’exactitude de cette pièce justificative d’identité. Fait le … À …. ».
L'option pour le régime de l'artiste-auteur.
Si vous avez choisi d'exercer votre activité sous le régime de l'artiste-auteur, il convient de cocher "artiste-auteur" au niveau de l'encadré 1 du formulaire P0 PL (cerfa n°11768*07)
L'option pour le régime de la micro entreprise
Si vous avez choisi d'exercer votre activité de graphiste sous le régime de la micro entreprise, Il vous faudra alors compléter le formulaire P0 PL micro-entrepreneur (cerfa n°1382107) à la place du formulaire P0 PL (cerfa n°1176807).
Les formalités pour créer une société unipersonnelle, EURL ou SASU, sont plus compliquées.
La rédaction des statuts
La rédaction des statuts est obligatoire lorsque l'on crée une société. Les mentions suivantes doivent apparaître :
La rédaction des statuts est un exercice qui demande une certaine aisance juridique. N'hésitez pas à confier cette tâche à un professionnel du droit.
La publication d'une annonce au journal d'annonces légales (JAL)
L'annonce légale sert à tenir informé les tiers de la création de votre société. Pour accomplir cette formalité, il vous suffit de prendre contact avec un JAL (Journal d'annonces légales) habilité dans votre département.
Le dépôt de capital
Vous devez constituer un capital social au moment de créer votre EURL ou votre SASU. Le montant minimum du capital social est de 1€.
Ce capital peut être constitué :
Le dépôt de capital consiste à déposer les apports en numéraire sur un compte dédié à la société. Ce dépôt est effectué auprès d'un dépositaire habilité, à savoir :
La constitution du dossier de création de la société
Le dossier complet de création de société est composé :
Le dossier doit ensuite être envoyé à votre CFE compétent, à savoir l’URSSAF.
En tant que graphiste, vous êtes rattaché au code NAF 7410Z.
Le régime fiscal du graphisme freelance dépend de son statut juridique.
Les spécificités fiscales du régime de la micro entreprise.
Le graphiste freelance sous le régime de la micro entreprise est imposé au titre de l'impôt sur le revenu. Son assiette imposable est constituée de son chiffre d'affaires déduit d'un abattement forfaitaire de 34%.
Les spécificités fiscales du régime de l'artiste-auteur
Le graphiste freelance sous le régime de l'artiste-auteur est assujetti à l’impôt sur le revenu lorsqu’il déclare directement ses revenus dans la catégorie bénéfices non commerciaux.
Les spécificités fiscales de la SASU
Le graphiste associé unique de la SASU est assujetti à l'impôt sur les sociétés avec possibilité d'opter pour l'impôt sur le revenu sous certaines conditions.
Les spécificités fiscales de l'EURL
Le graphiste associé unique de l'EURL est imposé au titre de l’Impôt sur le revenu mais peut opter pour l'impôt sur les sociétés ou le régime de la micro entreprise.
Le graphiste freelance sous le régime de la micro entreprise bénéficie du régime micro social. À ce titre, il est affilié au régime général de la Sécurité sociale. Le montant des cotisations sociales est de 22% de son chiffre d'affaires.
En optant pour le régime des artistes-auteurs, le graphiste bénéficie de la Sécurité sociale des artistes-auteurs. Il est rattaché à la Maison des artistes (MDA). Les cotisations sociales s’élèvent à environ 17% du chiffre d’affaires majoré de 15%.
Le graphiste freelance, dans la cadre d'une EURL, est un travailleur non-salarié (TNS). Il est affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI) et le montant des cotisations sociales est d’environ 45% de sa rémunération.
Le graphiste freelance, en tant que dirigeant d'une SASU, est un assimilé-salarié. Il est affilié au régime général de la Sécurité sociale et le montant de ses cotisations sociales s'élève à environ 80% de sa rémunération.
Les obligations comptables du graphiste freelance dépend de son régime d'imposition :
La comptabilité du graphiste au régime micro BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux)
En tant que micro entrepreneur, vous bénéficiez d'obligations comptables simplifiées. Elles se résument à la tenue de deux registres : le livre des recettes et le registre des achats.
La comptabilité du graphiste au régime réel simplifié d’imposition
Pour accéder au régime réel simplifié d'imposition en tant que graphiste, votre chiffre d'affaires annuel ne doit pas dépasser 247 000€.
Vous êtes dans l'obligation de tenir un livre-journal, un grand-livre et d'établir des comptes annuels (bilan comptable, compte de résultat et annexe comptable abrégée).
La comptabilité du graphiste au régime réel d’imposition
Le régime réel d'imposition impose :