Devenir webdesigner freelance
Vous souhaitez vous lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat en devenant webdesigner freelance ? Blank vous guide dans les démarches !

Pour aller droit à l'essentiel
Vous souhaitez vous lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat en devenant webdesigner freelance ? Blank vous guide dans les démarches !
Pour aller droit à l'essentiel
Métier à la fois créatif et technique, le webdesigner conçoit l’aspect graphique du site web. Ce professionnel du web est de plus en plus demandé ces dernières années. Avec cette fiche métier, Blank vous guide sur les démarches à accomplir pour vous lancer comme webdesigner freelance.
Le webdesigner s’occupe de la conception graphique de votre site Internet. Il pense et conçoit le design du site web. Il s’intéresse également à l’ergonomie de celui-ci. Il peut s'associer avec avec le développeur web pour créer en intégralité ce site.
Par exemple, il élabore la charte graphique du site web. Cette dernière définit les règles de l’identité graphique du site (choix des couleurs, des polices…). À ce titre, il peut également collaborer avec un ou une graphiste. Le webdesigner veille à ce qu’elle soit cohérente et véhicule l’identité unique de la marque.
Quelles différences avec les autres professionnels intervenant sur la chaîne graphique depuis la conception jusqu’à la réalisation d’un produit graphique ?
Le web est un des secteurs d’activité les plus dynamiques. Avec une solide formation, les débouchés sont nombreux pour les webdesigners qui exercent un métier spécialisé et recherché. Si vous choisissez d’être indépendant, vous devrez vous faire connaître et développer votre réseau pour trouver vos premiers clients.
La plupart des webdesigners travaillent en freelance. Quand ce n’est pas le cas, ils sont embauchés comme salariés au sein d’agences de communication ou dans de grandes entreprises. Ils travaillent alors sous la houlette d’un directeur artistique chargé de superviser les projets.
Selon Statista, le nombre de sites Internet dans le monde s’élève à 1,8 milliard en 2020 ! Ce nombre est en constante évolution. Les webdesigners ne risquent donc pas de manquer de travail pour les années à venir.
Les missions quotidiennes du webdesigner sont plutôt variées :
Quel est le profil à avoir pour devenir webdesigner ? Voici quelques qualités utiles :
Il faut de nombreuses cordes à son arc pour devenir webdesigner ! Voici les compétences principales requises :
Pour devenir webdesigner, privilégiez un baccalauréat général (scientifique, économique et social ou littéraire).
Ensuite, une formation à l’université ou dans des écoles d’art s’impose. Les études menant au métier sont souvent longues (bac +2 minimum).
Quelques exemples de formations possibles à l’université :
Les écoles d’art proposent des formations en 3 ou 5 ans. Les plus connues sont :
Comme de nombreux métiers du web, le métier de webdesigner peut être exercé sans diplôme spécifique.
Néanmoins, cela ne signifie pas qu’il n’est pas nécessaire de faire une formation ! Vous former est indispensable pour fournir un travail de qualité à vos futurs clients.
Vous pouvez étudier en autodidacte ou bien passer par des organismes de formation. Si vous choisissez de vous former en autodidacte, explorez le web qui fourmille de ressources pour apprendre le métier. N’hésitez pas à pratiquer beaucoup pour vous faire la main.
Si vous optez pour la formation classique, voici quelques pistes pour vous reconvertir dans ce métier :
Selon le Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ), le webdesigner débutant peut espérer toucher un salaire d’environ 1 800€ brut par mois. Avec les années, son salaire peut se situer entre 2 500 et 3 500€ brut.
En indépendant, la rémunération du webdesigner dépend de son expérience, de sa notoriété mais aussi du tarif qu’il a lui-même fixé.
La référence en matière de rémunération chez les freelances est le taux journalier moyen (TJM). Le site Malt est une plateforme de mise en relation entre clients et freelances. Selon ce site, le taux journalier moyen appliqué par les webdesigners en 2023 est de 407€ par jour.
La création d’une entreprise individuelle est facile et peu coûteuse. C’est l’option la plus simple pour débuter comme webdesigner.
Néanmoins, l’entreprise individuelle ne protège pas votre patrimoine personnel. Ce dernier pourra être saisi en cas de dettes professionnelles.
Le fonctionnement d’une EIRL est assez simple.
À la différence de l’entreprise individuelle classique, vous pouvez mettre votre patrimoine personnel à l’abri. En effet, vous pouvez réaliser une déclaration d’affectation du patrimoine qui permet de lister les biens affectés à l’entreprise.
L’EURL est une SARL (société à responsabilité limitée) à associé unique.Cette forme de société a l’avantage de limiter votre responsabilité.
Elle présente également un cadre sécurisant pour développer votre activité.
La SASU est également une société unipersonnelle qui limite votre responsabilité. Son fonctionnement est plus souple que l’EURL et permet de faire entrer facilement d’autres associés.
En revanche, opter pour la SASU implique de payer davantage de cotisations sociales.
La micro entreprise (ex auto-entrepreneur) n’est pas un statut juridique mais un régime juridique. Le webdesigner freelance peut choisir ce régime juridique s’il a opté pour l’EI, l’EIRL ou l’EURL.
La micro entreprise est un régime intéressant pour les webdesigners. Elle permet de bénéficier :
En revanche, elle oblige à respecter des plafonds de chiffre d’affaires annuels. Si vous dépassez ces montants, vous ne pourrez plus bénéficier du régime de la micro entreprise.
Le plafond de chiffre d’affaires annuel à ne pas dépasser en 2020 est de 72 600€ de chiffre d’affaires brut pour les prestations de services.
Pour créer votre entreprise individuelle, commencez par effectuer votre déclaration de début d’activité. Les formulaires à remplir sont :
Complétez votre dossier avec les justificatifs suivants :
Il ne vous reste plus qu’à envoyer votre dossier complet à votre Centre de Formalités des Entreprises (CFE) compétent. Les webdesigners sont des professions libérales. Leur CFE compétent est l’URSSAF.
Vous pouvez également réaliser ces formalités en ligne sur le site https://www.guichet-entreprises.fr
La création d’une société unipersonnelle comme l’EURL ou la SASU est plus complexe que la simple création d’une entreprise individuelle.
Vous devrez :
La déclaration de début d’activité à compléter dépend de la structure juridique que vous avez choisie :
Ces formulaires sont à accompagner des pièces justificatives suivantes :
Il ne vous reste plus qu’à envoyer votre dossier complet à l’URSSAF.
Les webdesigners appartiennent au régime social des travailleurs non-salariés (TNS) lorsqu’ils ont choisi l’EURL, l’EI ou l’EIRL. Leurs cotisations sociales représentent environ 40 à 45% de leur rémunération.
Lorsqu’ils ont opté pour la SASU, les webdesigners sont assimilés-salariés. Dans ce cas, les cotisations sociales s’élèvent à environ 80% de leur rémunération.
En micro entreprise, le taux de cotisations sociales est d'environ 22% du chiffre d’affaires. Le micro-entrepreneur est un travailleur non-salarié.
En EURL, EI et EIRL, le webdesigner sera assujetti à l’impôt sur le revenu. Une option est possible pour l’impôt sur les sociétés en EURL et en EIRL.
L’impôt sur le revenu est également le principe en cas d’option pour le régime de la micro entreprise. Néanmoins, le régime micro-fiscal de la micro entreprise présente différentes particularités :
En SASU, le principe est l’impôt sur les sociétés. Néanmoins, il est possible d’opter pour l’impôt sur le revenu pour une durée limitée à 5 exercices comptables.
Les obligations comptables du webdesigner dépendent de son chiffre d’affaires :
Enfin, au régime de la micro entreprise, la comptabilité est simplifiée. Vous devez simplement tenir un livre des recettes et un registre des achats.
Parmi les professionnels du web, le webdesigner est un créatif aux compétences pointues et recherchées.