Freelance étudiant : conseils pour se lancer, choix du statut, plateformes
mis à jour le
25/11/24

Table des matières
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Derrière le terme « freelance », plusieurs réalités peuvent exister. En effet, être freelance correspond simplement au fait de travailler en indépendant, ce qui peut prendre de nombreuses formes juridiques.
Quelle est la réalité concrète d’un étudiant freelance ? Quels statuts juridiques sont envisageables ? Comment concilier études et travail freelance ? Tous nos conseils pour créer votre entreprise pendant vos études !
Freelance étudiant : quel statut choisir ?
Vous êtes majeur
Toutes les formes juridiques vous sont ouvertes. Pour lancer votre activité commerciale, libérale ou artisanale, vous pouvez ainsi choisir entre :
- Créer une entreprise en votre nom propre : c’est une option facile de mise en œuvre et peu coûteuse. Votre entreprise n’aura alors pas de personnalité juridique propre puisqu’elle vous sera entièrement liée. Si vous choisissez le régime micro de l’entreprise individuelle (le fameux statut auto-entrepreneur), vous bénéficierez d’un régime fiscal et social simplifié.
- Créer une société (SA, SARL, SAS, etc.) : cela vous demandera des démarches supplémentaires et un formalisme de gestion plus lourd, mais c’est la solution si vous souhaitez entreprendre à plusieurs. C’est également plus avantageux si vous envisagez de développer votre activité dans le futur.
<div class="emphase-rt search">Bon à savoir : attention, vous ne pouvez pas domicilier votre entreprise dans un logement CROUS.</div>
Vous êtes mineur
Créer son entreprise en étant mineur implique le respect de plusieurs conditions :
- Avoir au moins 16 ans révolus.
- Exercer une activité artisanale ou libérale : les activités commerciales ne sont pas accessibles aux mineurs (non émancipés).
- Lancer une société à associé unique : les seules formes juridiques possibles pour un mineur sont l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) et la société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU). L’entreprise individuelle et le statut auto-entrepreneur, ne sont pas ouverts à un mineur non émancipé.
- Obtenir l'autorisation de ses parents (ou de ses tuteurs légaux), soit via une déclaration écrite signée, soit via un acte notarié.
<div class="emphase-rt notif">À noter :</br>Si vous êtes mineur émancipé, l’accès à une activité commerciale n’est possible que si vous obtenez une autorisation d’exercer par le juge des tutelles, ou par le Président du Tribunal judiciaire. En revanche, l’exercice d’une activité artisanale ou libérale est libre, et vous avez accès à toutes les formes juridiques d’entreprise (y compris l’entreprise individuelle et le statut autoentrepreneur).</div>
Quelles sont les obligations fiscales à respecter pour un étudiant freelance ?
Les revenus issus de votre activité sont imposables : vous aurez donc des cotisations fiscales à régler. Si votre entreprise est soumise à l’impôt sur le revenu (IR), vous devrez déclarer vos recettes dans la déclaration d’IR annuelle.
Tout va dépendre si vous êtes rattaché au foyer fiscal de vos parents, ou non :
- Vous êtes rattaché au foyer fiscal de vos parents : vos recettes devront être détaillées dans la déclaration d’impôt de vos parents. Elles viendront s’ajouter à leurs revenus pour déterminer le montant d’impôt total sur le revenu du foyer fiscal.
- Vous n’êtes pas rattaché au foyer fiscal de vos parents : c’est notamment le cas si vous êtes mineur émancipé, mais sans l’être, vous avez aussi la possibilité de faire votre déclaration d’impôt de manière séparée. Attention dans ce cas, vous ne serez plus considéré comme étant à la charge de vos parents, ils perdront donc une demi-part ou une part de quotient familial. Cela peut valoir le coup de faire le calcul en famille pour voir quelle option est la plus intéressante. Si vous décidez de faire votre déclaration de revenus à part, vos parents devront inclure une demande d'imposition distincte à leur déclaration d’impôt.
<div class="emphase-rt notif">Un mot sur les obligations sociales :</br>Les étudiants sont affiliés à la Sécurité sociale des étudiants, qui reste en principe leur couverture principale.</br>Ensuite, le versement des cotisations sociales liées à l’activité en freelance dépend de la forme juridique de l’entreprise. Si vous avez choisi le statut auto-entrepreneur, les cotisations sociales sont calculées sur votre chiffre d’affaires encaissé (mensuel ou trimestriel) et doivent être réglées au moment de la déclaration du chiffre d’affaires à l’Urssaf.</br>Les règles essentielles à connaître sur l’imposition d’un étudiant auto-entrepreneur dans notre article.</div>
Pourquoi devenir freelance pendant ses études ?
Cumuler un job en freelance avec ses études permet :
- De financer une partie du coût de la vie étudiante : études, logement, sorties, etc. ;
- d’acquérir une première expérience professionnelle et de développer ses compétences : un vrai plus sur le CV ! ;
- De tester un projet ou un métier qui vous parle avant d’être diplômé ;
- De développer votre réseau professionnel ;
- De travailler de manière flexible, en vous adaptant à votre emploi du temps scolaire.
Prêt à vous lancer ? Découvrez notre guide complet pour devenir freelance.
FAQ
Quelles qualités sont indispensables pour allier les études et une activité freelance ?
Les clés du succès quand on est étudiant freelance sont :
- L’organisation et la rigueur ;
- Le sens des responsabilités ;
- L’autonomie et la flexibilité.
Quelles plateformes sont les meilleures pour trouver des missions freelance en tant qu'étudiant ?
Il existe de nombreuses plateformes pour trouver des missions en freelance. Les plus connues sont : Malt, Upwork, Freelance.com, Codeur.com ou encore La crème de la crème.
Certaines plateformes ciblent plus particulièrement les étudiants, comme : Taftavie, StudentPop ou Pada1.
Quelles aides pour les étudiants freelances ?
En tant qu’étudiant micro-entrepreneur, vous pouvez avoir accès, sous conditions, à une bourse sur critères sociaux et à des aides de la Caf (aide au logement, et/ou prime d'activité).
À la création de votre entreprise, vous pouvez également bénéficier de l’ACRE, qui correspond à une exonération d’une partie de vos cotisations sociales sur votre première année d'activité.
Enfin, selon les caractéristiques de votre projet entrepreneurial, des dispositifs supplémentaires peuvent être accessibles : statut de jeune entreprise innovante, de croissance ou universitaire, statut d'étudiant entrepreneur, aides régionales, etc.